dimanche 5 octobre 2014

La greffe de l'utérus contre la GPA



L'annonce, faite le samedi 4 octobre dans la revue The Lancet, de la naissance du premier bébé né après une greffe d’utérus, pousse à la réflexion.

Cet enfant a eu pour mère une femme née sans utérus, qui a reçu «l’organe d’une donneuse vivante, une amie de sa famille, âgée de 61 ans et ménopausée depuis longtemps».

Or à «l'heure où le collectif de la Manif pour tous, qui s'était opposé à la loi sur la famille, rappelle à la mobilisation, un nouveau sondage vient confirmer l'acceptation de l'homoparentalité en France».

Ainsi, en combinant ces données, on peut extrapoler que le désir d'enfant des homosexuels hommes et l'interdiction de la Gestation pour Autrui (GPA), souhaitée par les tenant de la Manif pour tous, vont, en fait, travailler dans le même sens pour que, dans un esprit d'égalité, on puisse faire une greffe d'utérus à l'un des partenaires masculin d'un couple homosexuel pour qu'il puisse porter lui-même l'enfant désiré.

Ce qui est sûr, c'est que cette possibilité, envisageable à moyen terme, va déclencher de nouveaux 'débats éthiques' fort intéressants dans le cadre de l'émergence de 'politiques transhumanistes'.

Robert Brugerolles


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